La Culpabilité - un phénomène redoutablement (in)efficace

L’un des pièges de la culpabilité, c’est de projeter sur autrui ce que l’on pense de négatif de soi – négatif ou dévalorisant. C’est lié à la notion de la condamnation. Culpa, la racine en latin du mot culpabilité, signifie « la faute ». L’individu croit donc être jugé – à cause de sa faute : suite à une pensée, une émotion ou un comportement qu’il estime en contradiction avec une « norme morale » à laquelle il se réfère. Mais pour être jugé, il faut être deux. D’où ce recours à la projection : j’attribue à autrui ce qui m’appartient – parce que cela valide mon sentiment d’être en faute (sans creuser plus loin l’angle mort du phénomène).

Regards sur l'angoisse

L’angoisse est extrêmement réelle pour celle ou celui qui la subit. Elle est un symptôme imprévisible, handicapant et douloureux, un symptôme qui néanmoins ne dit pas son vrai nom. Son vrai nom, l’angoisse le dissimule le plus souvent, justement, car c’est cela son rôle.

En quoi consiste la démarche thérapeutique ?

La démarche thérapeutique est (en partie) constituée, dans des proportions variables, à la fois en intensité et en fréquence, de « petits glissements de regard » posés sur une vie humaine.

Appelons cette existence individuelle un récit, lorsqu’elle n’est pas une épopée, lente et prolongée, ou bien une mélopée lyrique, quoique parfois lugubre.

Au préalable, ce qui distingue une vie humaine d’une autre demeure sa signature insolite, c’est-à-dire sa singularité.

Quel est le sens de mes émotions négatives ?

C’est une question que nous posons souvent, et particulièrement lorsque nous traversons des périodes ardues – physiquement ou psychiquement difficiles – où la douleur et la souffrance sont au premier plan de notre vie intérieure. Où il semble impossible de faire semblant, d’ignorer le « brouillard émotionnel » ou de contourner ces émotions, parfois « destructrices » ; et, où il est impossible de faire abstraction de ce qui « est », à l’évidence, à l’œuvre en nous.

Choix et automatisme de comportement

Nos choix peuvent nous réconcilier avec un désir profond qui existe au-delà de notre quotidien, désir dont le sens n'est accessible qu'à travers les choix qu'on effectue chaque jour. 
Simplifions l’idée : choix égal acte égal sens. C’est la « visée » habituelle. Et quand le sens n’est pas au rendez-vous… à savoir choix égal acte égal contresens. Que fait-on alors ? 

Qu'en est-il de nos choix ?

Depuis l’aube, l’ombre de nos choix nous accompagne, collée à nos talons, qu’on le veuille ou non. Au cours d’une vie, nos choix s’enchevêtrent, pour devenir la trame gisant sous nos récits. Récits de mobiles complices. Mobiles immobiles, parfois, mais pas de marbre. Posés là, derrière nous, dos à dos, nos choix nous habitent, laissant dans nos vies des traces indélébiles. Logis d’un passé sous clé. Question vitale : est-ce que nous habitons nos choix ?